Palais de la Marina: Boni YAYI reçoit les acteurs agricoles pour débattre du mécanisme de commercialisation du coton au titre de la campagne 2012-2013

Au lendemain du lancement de la commercialisation du coton au titre de la campagne 2012-2013, le Chef de l’Etat a rencontré les acteurs du secteur du coton qui ont fait le point de la campagne cotonnière au Chef de l’Etat. Le nombre d’hectares emblavés, la production attendue, bref toutes les étapes de la production à la commercialisation ont été passées au peigne fin .A travers cette concertation, le Président   Boni Yayi tient au maintien d’une veille permanente   pour la mise en œuvre d’une bonne commercialisation du coton.

Le mécanisme de commercialisation du coton au titre de la campagne 2012-2013  retrace le processus d’achat du coton graine depuis les coopératives villageoises des producteurs jusqu’à l’usine d’égrenage en passant par les communes et les régions.  La nouveauté que ce nouveau mécanisme apporte par rapport aux campagnes antérieures est la présence à l’usine de deux représentants de producteurs par commune pour superviser les opérations de pesée du coton-graine pour éviter toute contestation. A ce sujet, l’Agence béninoise de métrologie et du contrôle de la qualité veille à ce que la qualité des bascules ne souffre d’aucune défaillance. Au cours de cette séance de travail, la réfection des pistes dans le bassin cotonnier a été débattue. Le point révèle qu’une mobilisation  d’environ 1milliard de francs CFA pour réhabiliter 3525 km de pistes. Pour ne pas perdre le temps, le chef de l’Etat a instruit le ministre de l’Agriculture à introduire une communication en Conseil des ministres afin que travaux démarrent dès le 15 novembre. La question du classement du coton a été passée en revue tout comme le mécanisme de paiement immédiat. Selon l’Office national de stabilisation et du soutien des prix des produits agricoles (ONS), mandaté par le gouvernement pour gérer les flux financiers de la campagne, tout est planifié pour que toutes les ressources mobilisées soient remboursées en même temps que les producteurs rentreront dans leurs paiements. C’est pour cette raison que  le chef de l’Etat a sonné la mobilisation  générale notamment les forces de sécurité publique et les élus locaux, pour réduire les pertes post-récoltes et les sorties frauduleuses du coton qui découlent souvent de la mauvaise organisation de la commercialisation. Avec une superficie emblavée de 350 000 hectares, il est attendu une production de plus 400. 000 tonnes de coton graine, sur une projection de rendement de 1,2 tonnes à l’hectare. Une production qui relance l’espoir de la filière et annonce si tout va bien « un excédent de plus de 8 milliards de francs C FA »

E.ABALLO/ Cell-Com PR