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La bataille pour la succession du président sortant Ataou Soufianou s’annonce rude. Et bien des Béninois se demandent le comportement que peut avoir l’actuel locataire de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) et son équipe. Ils viennent de rompre le silence qui est de plus en plus pesant en optant clairement pour Karamatou Ibikounlé.
Karamatou Ibikounlé vient de recevoir un soutien précieux : celui du président sortant Ataou Soufianou et de son équipe. Et d’aucun pensent déjà que celle que’ ses pairs appellent affectueusement « La Dame qui gagne » a de forte chance d’être la prochaine présidente de la Chambre. Car, Karamatou Ibikounlé est à n’en point douter, le joker de l’équipe Ataou. D’ailleurs, elle a toujours gagné partout où elle est passée et dans tous les secteurs. En clair, son parcours force l’administration. Karamatou Ibikounlé est présenté dans le secteur du riz où elle est la première importatrice de cette denrée de première nécessité. Dans le secteur des oléagineux, et surtout des huiles où elle est aussi la Directrice générale du Complexe oléagineux d’Agonvy (Coda) à Ikpinlè dans le Plateau. Dame Ibikounlé est incontournable Par ailleurs plusieurs banques et compagnies d’assurances sont fières de la compter parmi leurs plus gros actionnaires. C’est donc à juste titre qu’elle est toujours élue toutes les fois qu’il y a eu renouvellement des instances dirigeantes de la Ccib. Ainsi femme de l’ombre, très discrète, elle siège depuis 25 ans à la chambre consulaire. C’est même volontairement qu’elle a refusé pour convenance personnelle de prendre la tête du Conseil économique et social dont elle est membre pour le compte du mandat actuel. Mais, cette fois-ci, Karamatou Ibikounlé a décidé de répondre à l’appel des siens. Ainsi, après le cri de cœur des femmes commerçantes du plus grand marché du Bénin, Dantokpa, de la corporation des importateurs, et de celui de l’équipe du président sortant Ataou Soufiano, l’opératrice économique de renom a décidé de dire oui, « je suis prête ! ». La brave dame est suffisamment outillée pour poursuivre dans la même veine que le président Soufiano, l’œuvre de modernisation et de dynamisation de l’institution consulaire. Le jeu en vaut la chandelle. Surtout que le président Ataou Soufiano, volontiers n’a pas cherché à tripatouiller les textes pour s’accrocher au prestigieux fauteuil.
Ataou Soufiano, un président modèle
Après 10 ans de bons et loyaux services au profit des commerçants, opérateurs économiques et autres industriels, Ataou Soufiano laisse une institution très enviée. Grâce à l’action du président sortant, la Ccib est mieux connue de ses acteurs, des Béninois et sur les plans régional et international. La promotion des hommes d’affaires et des opportunités d’affaires a été sa tasse de thé. Soucieux d’offrir un cadre de travail adéquat et à la mesure des acteurs de la Ccib, les annexes de la Chambre consulaire qui sont à Lokossa, Parakou, Abomey, Kandi et Natitingou disposent désormais de bâtiments dignes qui abritent les sièges. Même la commune d’Abomey-Calavi compte tenu de son poids démographique a été récemment dotée d’une annexe. Par ailleurs la réfection de plusieurs palais royaux dont celui du roi de Djougou fait la fierté des gardiens de la tradition. Dans ce registre nous pouvons aussi citer la réhabilitation du siège national du culte Zangbéto Kpaklyaou et de celui du fétiche Abessan à Porto-Novo. Préoccupé par la réhabilitation de la ville capitale, Ataou Soufianou a pesé de tout son poids pour que très prochainement la direction nationale de la Ccib soit transférée à Porto-Novo. Déjà, un immeuble à 5 niveaux et disposant d’un sous-sol est en train d’être érigé juste à côté de la résidence du Préfet de l’Ouémé/Plateau sise au boulevard lagunaire. Entièrement financée par la Ccib, la construction de l’immeuble permettra aux élus consulaires et aux fonctionnaires de la Chambre d’éviter la menace de l’érosion côtière et les désagréments de la pollution atmosphérique causée par la société cimentière installée à Xwlacodji. Ce bref aperçu des actions de Ataou Soufianou prouve à souhait que l’homme a véritablement insufflé un nouveau dynamisme à la Ccib. Aussi, les observateurs avertis du monde des affaires pensent que si Karamatou Ibikounlé a le soutien de Soufiano et son équipe, elle est sûrement bénie de Dieu.
AT
Source: Le Matinal du 22 septembre 2011