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Le ministre des sports, Didier Aplogan, a, dans un entretien à la télévision nationale du Bénin, dévoilé les grandes lignes de son programme. Il a profité pour donner son point de vue sur la crise qui secoue le football béninois. Il place la formation au cœur de son plan d’action. Il faut venir en aide aux principaux centres de formation et leur permettre de créer des stars dans toutes les disciplines, a-t-il dit. Selon lui, le football ne doit plus être la seule discipline phare au Bénin. Le pays s’est rendu visible au plan sportif, grâce au handball, au karaté, à l’athlétisme…, et non au football. Pour cela, une attention particulière doit être portée sur ces disciplines. L’autre axe de ses actions est l’implication des communes dans la gestion du sport. Il préconise que chaque maire prenne la décision de soutenir une ou deux disciplines dans sa commune. Le ministre accorde également une importance aux infrastructures sportives. Tout en fustigeant l’abandon de plusieurs chantiers sportifs par des entrepreneurs, il a promis faire diligence pour l’achèvement des dits chantiers par la procédure de régie.
Toujours, au cours de cet entretien, le ministre a donné sa position sur le règlement de la crise qui secoue la famille du football au Bénin. A priori, l’Etat n’a rien à y voir. Il dit attendre la décision du tribunal arbitral du sport de la Fifa(TAS). Si le TAS n’arrive pas à rendre une décision clairement applicable, il aviserait. Son point de vue va dans le sens d’une transition. Le mandat de l’actuel président de la fédération béninoise de football arrivant à terme dans un an et demi. Pour cela, il est souhaitable que les deux parties en conflit se mettent d’accord pour accepter une transition d’un an et demi. Aux termes de cette transition, des élections libres et transparentes seront organisées. Un nouveau président sera élu, mettant ainsi fin à la crise selon le ministre.
S. TOKO
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