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Il y a quelques jours, la Commission GNONLONFOUN est allée recommander au Président de la République d’annuler purement et simplement le processus électoral laborieusement mis en place par le comité spécial transitoire chargé de conduire les opérateurs économiques à l’élection de leur chambre consulaire.

Selon La Commission GNONLONFOUN, la tension existant au sein de la Commission Électorale Consulaire milite en faveur de cette annulation. On accorderait du crédit à cet argument si et seulement si le risque de tension zéro est la condition sine qua non pour qu’une Commission Électorale soit valide.

Or, tout le monde a encore bien fraîches et vivaces à l’esprit, les sérieuses incompréhensions et autres déchirements parfois même antagoniques qui ont prévalu dans la Commission Électorale dont M.GNONLONFOUN a été le Président, en 2011, ce qui n’a nullement amené qui que ce soit à lui dénier une quelconque légitimité. La Commission GNONLONFOUN aurait donc dû ne pas avancer cet argument taillé sur mesure, donc bancale à nos yeux, et qui ne tient pas du tout la route.

Pas plus que celui selon lequel le comité spécial transitoire n’a désigné les opérateurs économiques membres de la Commission Électorale Consulaire que la veille de sa dissolution. Tout comme si, la veille de sa dissolution, le comité spécial transitoire est devenu hors-la-loi et que les actes qu’il a posés ce jour-là devront être considérés comme dénués de toute validité. Alors, que le Président ZOCLY et consorts se tiennent prêts pour … Imaginez la suite et suivez bien mon regard.

Autre grief : l’affichage de la liste électorale provisoire. La Commission GNONLONFOUN est bien consciente que l’affichage des listes électorales provisoires est un usage à la CCIB, ce qui permet d’intégrer les corrections de noms et autres oublis. Et on va aux élections. Nous ne comprenons pas pourquoi on élève cela aujourd’hui comme un chef d’accusation pour empêcher un nombre important d’opérateurs économiques, qui ont déjà payé par deux fois Deux cent mille (200 000) francs de caution, pour aller aux élections et installer la Nouvelle Assemblée Consulaire de leur maison commune, la CCIB. Ici, il n’est pas exagéré de dire, avec force, que c’est un véritable putsch qui est ourdi contre la nation économique.

La Commission GNOLONFOUN affirme, par ailleurs, avoir conféré avec les opérateurs économiques qui reconnaissent ce qu’il a appelé "des failles" et "de graves problèmes" dans le processus électoral. Nous sommes bien curieux de savoir les opérateurs économiques que La Commission GNONLONFOUN a rencontrés et qui lui ont fait part des "failles" et "des graves problèmes" dont ils parlent. La Commission GNONLONFOUN identifie sa rencontre avec les opérateurs économiques d’une ville d’un seul département donné à une rencontre avec l’ensemble des opérateurs économiques disséminés et organisés sur le reste du territoire national.

En tout cas, les ténors des opérateurs économiques du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora, de la Donga, du Zou, des Collines, du Couffo et du Mono, et d’autres non moins ténors de l’Atlantique et du Littoral, pour ce qu’on peut affirmer de façon péremptoire, n’ont pas été approchés avant de tirer ses conclusions hâtives et contre-productives.

Nous exigeons alors une rencontre contradictoire en présence de la Haute Autorité pour mettre à nu avec des preuves irréfutables que la bienséance nous interdit de livrer au cours de la présente conférence de presse. En ce moment-là, les masques, inévitablement, tomberont et le Président de la République, élu par le Peuple souverain, comprendra qui est qui. Alors nous sommes en droit de rétorquer à la Commission GNONLONFOUN que plus que des failles, son rapport au Président de la République comporte plutôt des cratères aux profondeurs abyssales. C’est tout ! Le reste, nous le dirons en présence du Chef de l’État.

Somme toute, la Commission GNONLONFOUN d’antan, qui a validé les textes de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, que dit-elle et que fait-elle des dispositions de l’article 126 des statuts qui crée l’exception dans les cas d’espèce ? Quand même ! Koï gnan !Gbèto na woyè !

Au regard de tout ce qui précède, nous demandons, avec le maximum de respect au Chef de l’État de ne pas se laisser piger par des citoyens qui pensent et clament à qui veut les entendre qu’au Bénin, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, c’est leur affaire. Quel mépris alors pour le reste de la nation économique !

Source: 24haubenin.info

 

Tag(s) : #Economie
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