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Le lundi dernier, l’Assemblée nationale a autorisé la ratification de l’accord de prêt entre le Bénin et la banque chinoise Exibank, pour la construction d’une tour administrative à Cotonou. D’un coût total de 15,6 milliards de franc Cfa, cette tour qui sera construite en face du ministère des affaires étrangères par une entreprise chinoise présente les caractéristiques suivantes : superficie du terrain 18800m2, bâtiment à 9 niveaux ayant la forme H et contenant 582 bureaux.
Cette tour viendra enrichir le nombre d’infrastructures réalisées par les Chinois au Bénin. L’on n’en veut pour preuve que le palais des congrès de Cotonou, les bâtiments des ministères des affaires étrangères, du commerce et du tourisme, le stade de l’amitié, le centre culturel chinois de Cotonou, l’hôpital ultra moderne de Parakou, l’échangeur de Godomey (le seul du Bénin), etc.
En plus, on remarque l’implantation d’une forte colonie chinoise au Benin qui opère dans le secteur commercial.
Quand on sait que ces infrastructures réalisées sont les plus imposantes et les plus modernes du pays, il convient de se demander la raison qui justifie cette présence de plus en plus affirmée de la Chine au Bénin ou plutôt, la raison de l’absence des partenaires traditionnels du Bénin que sont entre autres la France en premier rang dans le processus de modernisation des infrastructures au Bénin.
En tout cas, cette présence chinoise semble être appréciée des Béninois qui en demandent davantage. L’allure que prend l’influence chinoise au Bénin prouve que le monde est entrain de changer qu’il n’y a plus de chasse gardée pour un pays quel qu’il fut.
Ecrit par S. TOKO
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