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Les préparatifs de la fête de l’indépendance édition 2011 à Natitingou vont bon train. C’est du moins ce qu’on pourrait dire, vu la réalisation des infrastructures d’accueil prévues dans le cadre de ces manifestations. Les différents travaux sont exécutés à plus de 85%, ce qui rassure que la fête aura bel et bien lieu à Natitingou, la cité historique des Nanto.
Natitingou, chef-lieu des départements de l’Atacora et de la Donga s’apprête à accueillir les manifestations marquant la fête de l’indépendance de 2011 au Bénin. A chaque niveau des préparatifs, les petits plats sont mis dans les grands pour la réussite de cet évènement national. Du côté de la réalisation des infrastructures d’accueil, il y a plus de peur que de mal. A une dizaine de jours du 1er Août 2011, la quasi-totalité des infrastructures d’accueil est encore en cours de construction ou de réfection sur l’ensemble des chantiers entamés dans le cadre des préparatifs de cette fête de l’indépendance. Mais, les taux d’exécution des travaux sont actuellement à plus de 85% sur les différents chantiers en cours de réalisation. A cette étape de réalisation des travaux, l’achèvement ou non des infrastructures n’empêchera pas toutes les manifestations prévues d’avoir lieu à Natitingou. A la date du Jeudi 14 juillet passé, le point d’exécution des travaux d’aménagement en cours dans cette ville dresse une situation rassurante. Les grands chantiers entamés à la date du 20 juillet 2011 ont évolué et peuvent permettre aux différentes manifestations de se dérouler sans faille. Toutes les entreprises se sont pliées en quatre pour la réalisation de jour comme de nuit, des travaux. Ce résultat satisfaisant est non seulement dû à tous les comités de suivi installés, mais aussi et surtout aux passages répétés des différents membres de gouvernement en charge des travaux sur les différents chantiers pendant la réalisation des travaux.
L’hébergement, un casse-tête à Natitingou
Natitingou change de visage au fur et à mesure que s’effectuent les travaux d’aménagement de la ville. Plus rayonnante est actuellement cette ville après quelques semaines d’intenses travaux de réalisation des infrastructures. Mais, l’unique problème qui pourrait se poser à l’équipe d’organisation est l’hébergement des hôtes. L’insuffisance d’infrastructures hôtelières placées dans le giron de l’Etat pourrait devenir bientôt un casse-tête dans cette ville qui s’apprête à recevoir du monde venant de divers horizons. L’idée selon laquelle le Comité national des manifestations officielles (Conamo) envisagerait de réquisitionner tous les hôtels de la ville est boudée par l’ensemble des promoteurs privés de la localité. A l’exception de l’hôtel Tata Somba, aucun hôtelier n’est prêt à céder gratuitement les chambres à l’Etat. Pas question de sacrifier les potentiels et fidèles clients des hôtels qui ont fait des réservations depuis des mois, au profit de l’Etat, martèlent-ils. Selon eux, l’Etat n’a rien subventionné et n’a donc de mot d’ordre à dicter à personne. Nombre d’entre ces promoteurs d’hôtels qui requièrent tous l’anonymat, font savoir qu’au cas où l’Etat réquisitionnerait leurs structures pour la fête, ils saisiront la justice. Dans la plupart des hôtels, les prix des chambres ventilées et climatisées ont été revus à la hausse. Ces prix depuis ce mercredi 20 juillet 2011 varient et pendant toute la période de fête, entre 12 500F à 15 500F pour les chambres ventilées, 25500F à 30 500F pour les chambres climatisées selon la qualité des chambres. Alors qu’au-par-avant, la nuitée coûtait entre 6500F et 75500F pour les ventilées, 15 500F à 17 000 Fcfa pour les climatisées.
LM
Source: Le Matinal du 21 juillet 2011