Pour retard à ses audiences à la Haute cour de justice : Théodore Holo renvoie ses hôtes

Le président de la Haute cour de justice, Théodore Holo, devrait recevoir en audience, vendredi 3 mai dernier, plusieurs personnalités. Mais en raison du retard accusé par ces dernières, le président de l’institution a dû les éconduire.

Par Didier Pascal DOGUE

«Faisons l’effort d’être à l’heure, cela nous permet de bien gérer notre temps». C’est la leçon qu’enseigne le président de la Haute cour de justice, Théodore Holo et qu’il convient de retenir de l’entretien qu’il a accordé à la presse, vendredi 3 mai dernier, alors que ses hôtes ont choisi de venir en retard à l’entrevue qu’elles ont sollicitée de lui. Ces personnalités étaient attendues par le président de la Haute cour de justice à 10h30. Mais elles n’ont pas daigné se présenter à l’heure convenue. Leurs rendez-vous ont été purement et simplement renvoyés à une semaine plus tard.

Le président de la Haute cour de justice fait savoir qu'il a l’habitude d’être très à l’heure et ses collaborateurs en sont bien imbus. Et, enseigne-t-il, la ponctualité permet de bien gérer son temps.

Théodore Holo a donné deux exemples pour convaincre de la pertinence par rapport au respect de l’heure. Ainsi, pendant qu’il était en délégation pour une mission en Allemagne, il s’était présenté dix minutes après l’heure à laquelle il devrait être reçu. La suite est que lui aussi bien que sa suite n’ont plus été reçus.

L’autre exemple le concerne en tant que professeur. Il se souvient qu’un jour, il avait beaucoup plu. Très peu d’étudiants avaient fait le déplacement ce jour pour suivre le cours. Les autres se plaignant par la suite, ont dû comprendre que, qu’il pleuve ou qu’il neige, l’ont doit non seulement venir au cours mais surtout à l’heure.

Les responsables à divers niveaux, insiste le professeur Théodore Holo, doivent donner le bon exemple, afin que la génération montante adopte les bonnes habitudes. A ce titre, il a salué la note de service signée du directeur de cabinet du président de la République et qui donne des directives par rapport au respect de l’heure ou de la ponctualité dans l’administration publique.

« Il peut arriver que l’on soit confronté à des impondérables mais encore, faudrait-il prévenir celui qui vous attend, pour des dispositions à prendre », conçoit le président de la Haute cour de justice.

Théodore Holo estime que celui qui doit recevoir, a des engagements qu’il doit respecter et qu’il ne faut pas bouleverser.

« Le retard constitue un handicap au développement et au progrès. C’est une tare, que nous devons proscrire de nos habitudes si nous tenons à aller de l’avant », insiste le président de la Haute cour de justice.

Source: La Nation du 6 mai 2013