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Le Ministre d’Etat, chargé de la prospective, du développement et de l’évaluation des politiques publiques, et Gaston Zossou, membre de l’Union fait la Nation (l’Un) étaient intervenus, le vendredi 4 mars sur Radio Tokpa. Les deux invités étaient sollicités pour faire le point des réalisations du quinquennat à la veille du 1er tour de la présidentielle.
Les crises énergétique, alimentaire et financière, pour le Ministre Pascal Koupaki, ont éprouvé l’économie béninoise. Le gouvernement a donc engagé des réformes qui ont permis de retrouver une croissance en 2007, 2008, 2009. Au cours de ces 4 dernières années, le taux de croissance moyen a été de 4%, un taux qui n’est cependant pas suffisant, selon le ministre d’Etat, pour impulser une réelle politique de développement pouvant permettre aux populations d’améliorer leurs conditions de vie. « Il faut plus de temps et surtout une volonté politique pour soutenir et poursuivre les réformes » a-t-il dit. Pour faire face aux difficultés créées par la crise, le gouvernement a engagé plusieurs mesures : la réduction des prix des produits importés devenus hors de prix pour la bourse des populations par des mesures d’exonération, l’initiation de projets agricoles pour relever la production agricole et des actions pour le développement du secteur privé. L’ensemble de ces mesures a permis une amélioration de la qualité du cadre de vie des populations. Une amélioration attestée par l’augmentation de l’Indice de développement humain (Idh), le taux de pauvreté étant passé de 37% à 33 %. Le ministre Gaston Zossou quant à lui, s’est appesanti sur la précarité de la situation des populations. Il a notamment mis l’accent sur « le recul de la démocratie et les inquiétudes quant à sa survie au Bénin ». Mais le représentant du gouvernement estime qu’il s’agit d’affirmations sans preuves. Il soutient que le Bénin se porte mieux avec les nombreuses réalisation. du régime du Changement. Selon Pascal Iréné Koupaki, d’autres réformes et mesures sont attendues pour améliorer les performances du gouvernement. Des réformes engagées pour tirer un meilleur profit de la situation géographique avec le Nigéria, les premiers résultats devraient s’observer dans 2 à 3 ans. S’agissant du secteur coton, il a fait observer que les réformes engagées vont assurer à long terme ; un renouveau de la filière. « Les 600 mille tonnes ne sont pas utopiques et seront atteintes » a ajouté le ministre d’Etat. Dans le but de réduire la corruption, des réflexions sont en cours pour doter le secteur de l’investissement public d’une mercuriale pour lutter efficacement contre la corruption. « Les réformes engagées dès 2006 par le gouvernement portent des fruits et donnent l’espoir que si elles étaient soutenues, elles contribueront encore plus à l’amélioration de la situation économique » a conclu le ministre d’Etat.
Wilfrid Noubadan (stag)
Source: Le Matinal du 7 mars 2011