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houngbedji-9-copie-1.jpgLongtemps attendue, la cérémonie d’investiture du candidat unique de l’Union fait la Nation, Adrien Houngbédji a eu lieu ce samedi 18 décembre 2010 au stade de l’amitié de Cotonou en présence des milliers de militants et autres curieux.

Beaucoup lui avaient prédi une fin précoce, un essoufflement avant terme, mais la machine Union fait la Nation, à la lumière de la déferlante ruée de ce samedi 18 décembre, marque la consécration d’une révolution portée par un groupe, une équipe d’hommes et de femmes mobilisés pour réussir ce qu’ils appellent de leurs vœux, l’alternance en 2011. Tôt dans la matinée, ils étaient déjà nombreux à faire le déplacement du Stade de l’amitié de Cotonou. A première vue, l’effectif paraissait maigre. Mais à mesure que les minutes s’égrènent, la ferveur monte et la masse de militants s’épaissit. Piétons, motocyclistes, automobilistes, sans se poser de question, fonçaient tout droit à l’intérieur du stade devenu en un laps de temps le pôle de convergence des dizaines de milliers de militants. L’affluence était si perceptible qu’un embouteillage monstre s’installe sur le tronçon. La vague Union fait la Nation était plus qu’imposante ce samedi. A 13 heures, l’entrée principale du stade de l’amitié était devenue trop exigüe. A l’instar des grands rendez-vous, cette marée humaine estimée à plus de 30 000 personnes déjà aux environs de 14 heures, a pris d’assaut les gradins, tribunes et autres sièges apprêtés pour la circonstance. Malgré le soleil accablant, ces militants tenaient à mettre leur leader en confiance. Pour la plupart, ils étaient là depuis des heures, armés d’une détermination hors pair. Ils ont été à toutes les étapes de cet événement que beaucoup n’ont pas tardé à appeler « la messe de l’Un ».

Le décor planté

Aux environs de 15 heures, le responsable à la communication, Gaston Zossou fit son entrée. Après quelques mises au point avec le « Master of creemony, il planta le décor. Dans un style tranché et incisif, Gaston Zossou clame que le départ du régime actuel n’est plus qu’une question de semaines. « Jamais, nous ne sommes tombés si bas. Ce n’est plus la filouterie, c’est le gangstérisme au sommet de l’Etat. Pour nous, un devoir de salubrité citoyenne s’impose afin de débarquer d’ici quelques semaines, la clique qui nous a menti depuis bientôt 5 ans », a-t-il déclaré. A peine a-t-il terminé son discours que les artistes invités montent sur scène. A 17 heures 30, alors que le public se délectait des belles mélodies de ces artistes de renom, un long cortège de véhicules haut de gamme s’ébranle. Après avoir fait le tour de la piste d’athlétisme, il s’immobilisa au niveau de la ligne médiane. Les bruits des vuvuzela entre-temps assourdissants s’estompent. Le public déjà estimé à 40000 militants retient son souffle. Tour à tour, le Président de l’Un Bruno Amoussou, le Président de la Rb, Lehady Soglo, du Madep, Séfou Fagbohoun, le coordonnateur de l’Union, Antoine Kolawolé Idji, le président de l’Undp, Jean-Claude Codjia, de Force Clé Lazare Sèhouéto, de Marche, Félix Dansou Dossa et le Président du comité d’organisation Sévérin Adjovi, firent leur apparition. Le stade s’emballe. Des ovations nourries du public les accompagnent jusqu’ à la tribune. Après une trêve musicale assurée par l’artiste Yvan, le bal des déclarations commença. Le Président du Nep Mixalodo Paul Gnimagnon, accompagné par le coordonnateur national de l’Union, descend de la tribune officielle et se dirige vers le podium installé à quelques mètres. Dans son intervention, Paul Gnimagnon expose les raisons de son soutien au candidat de l’Union fait la Nation. Pour Antoine Kolawolé Idji, l’heure de Dieu a sonné. « Allez annoncer la bonne nouvelle », a-t-il déclaré. A 18 30, la conférence des présidents de l’Un descend la marche portée en triomphe par le public qui au fil des heures s’agrandissait. Elle rejoint les autres sur le podium. On entrait de plain pied dans les manifestations. La liesse était perceptible et le stade déjà plein comme un œuf était en ébullition. A 18 heures 20 mn, le leader charismatique de la Renaissance du Bénin, Président d’honneur de l’Un, Nicéphore Dieudonné Soglo, fit son apparition. D’une seule voix, les 50 000 âmes toutes debout chantaient les mérites de l’homme. A peine descendus du véhicule Bruno Amoussou, Antoine Kolawolé Idji et Lehady Soglo, allèrent à sa rencontre. Tout de blanc vêtu, Nicéphore Soglo dans son « agbada » habituel fut accompagné jusqu’au podium sous les ovations nourries du public. Quelques minutes plus tard, l’homme de la soirée, le candidat de l’Union fait la Nation Adrien Houngbédji fit son apparition. La fièvre monte un peu plus. Cette rencontre prit très tôt l’allure d’une grande fête à laquelle personne ne pouvait rester indifférent. Ni le président de l’Un Bruno Amoussou, le candidat Adrien Houngbédji, encore moins le leader charismatique de la Renaissance du Bénin, ne pouvait s’empêcher d’esquisser quelques pas de danse. Les groupes Ardiess et Afafa ont fait parler leur talent en tenant le public et les invités d’honneur en haleine pendant un bon moment. Après ce moment de gaieté, le bal des déclarations démarre avec le discours solennel d’investiture qui est venu clôturer les manifestations. Ont assisté aux manifestations, une délégation de la coalition Abdoulaye Bio Tchané et bien d’autres alliances de partis.

Hospice Alladayè (Stag)

Source: Le Matinal du 20 décembre 2010

Tag(s) : #Politique
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