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Bonjour à vous tous,
Je suis un citoyen béninois écoeuré par tout ce que j'observe de la société civile. J'en ai produit la réflexion ci-dessous que je voudrais partager avec tous.

Lettre d’un citoyen :
Société Civile, de la grandeur à la décadence !
La bande à Djogbénou-Guèdègbé-Amègbédji-Akplogan Dossa-Alladatin en mission commandée pour l’Union fait la Nation : troublantes révélations.
« Ô Société civile, toi que nous admirions tant il y a seulement quatre ou six ans, qu’es-tu devenue là ? » Ils sont très nombreux les citoyens béninois de l’intérieur comme de l’extérieur qui n’en finissent pas de se surprendre, dégoûtés et dépités par ce qu’ils voient, entendent et vivent. Les citoyens d’autres pays vivant sur le sol béninois, d’autres observateurs tout simplement qui, grâce aux technologies de l’information et de la communication se sentent béninois, les partenaires au développement notamment ne s’en portent non plus à l’aise. Au point que ces derniers se soient résignés à accompagner financièrement les initiatives qui pourtant naguère les mobilisaient à succès. Le seul appui américain est un regret pour ce partenaire qui dénonce un détournement de l’objet du projet (appui au Centre Africa Obota et non à FORS Elections comme ces derniers ont tenté de le faire croire au public) et une gestion partisane et opaque du projet.
Et pour cause ! Ainsi que le proclame une sagesse populaire de l’aire culturelle "Adja Tado", « un vent va souffler, soulevant les plumes arrières de l’oiseau et nous verrons tous ce qui s’y cache ». Eh bien, ce vent a soufflé en République du Bénin le 13 mars 2011 et cet oiseau, très admiré naguère (pour de vrai), nous en a révélé.
Et pourtant ! 2004, 2005, 2006, 2007 et même 2008 nous ont donné toujours dans ce même pays, précédemment « enfant malade de l’Afrique », le Bénin, d’admirer pour de vrai, une Société Civile, neutre, désintéressée, proactive, objective et républicaine. Point n’est besoin ici de rappeler les immortelles luttes conduites et gagnées dans l’austérité, la combativité et surtout la neutralité, l’éthique, la morale et l’oubli de soi. Que de fois, les pronostics n’avaient pas donné, certaines grandes figures de l’époque, titulaires devant siéger au titre de la Société civile au sein de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et ses démembrements sans qu’ils n’en soient jamais ainsi bien que ces principaux leaders soient eux aussi béninois, désireux pourquoi pas de se satisfaire avant les autres. Ceci n’est qu’une illustration parmi des milliers d’autres et vous en conviendrez, pour avoir dans votre majorité, observé la vie publique de notre pays au cours de ces années précitées notamment à l’occasion des élections présidentielles de mars 2006, législatives de 2007 et communales puis locales de 2008.

Que nous a donc permis de découvrir le tourbillon du 13 mars 2011?
Nous avons assisté au bafouement des principes fondateurs du concept de société Civile non seulement en rapport avec la pratique homologuée dans les grandes démocraties mais aussi et surtout d’avec l’heureuse très admirable expérience que nous avons déjà vécue avec la même Société Civile dans notre pays, il y a à peine cinq (05) ans.
De l’aveu même de l’un des principaux leaders de la Société Civile du moment, Me Joseph Djogbénou à travers un mail dont il est auteur et en date du lundi 21 mars 2011, le Bénin vivrait « (…)l'absence des personnalités de stature morale remarquable, soit en ce qu'elles ont disparu (GANTIN, de SOUZA etc.), soit en ce qu'elles se sont complus dans une forme d'encasernement institutionnel; soit en ce qu'elles ne sont point impartiales, soit encore en ce qu'elles sont compromises ». Rien qu’en considération de ce constat qui du reste est patent, la Société Civile, devrait par sa neutralité et son objectivité, offrir au peuple béninois et à tous ses acteurs politiques tous bords confondus, la garantie d’un recours crédible, d’une alternative aux différends et autres conflits éventuels entre acteurs politiques de bords différents.
Mais c’est tout le contraire que nous avons malheureusement vécu avec la bande, oui la bande à Joseph Djogbénou, Urbain Amègbédji, Huguette Akplogan Dossa, Joël Atayi Guèdègbé, Orden Alladatin, Charlemagne Lokossou et toute leur suite depuis le démarrage de la préparation des consultations électorales de mars et avril 2011. Et, retenez bien votre souffle, c’est de l’intérieur même du groupe que proviennent de plus en plus, aveux, confessions, repentis et autres menaces d’implosion. Même si on comprend les besoins de subsistance et de promotion des Amégbédji, Akplogan Dossa, Alladatin, Guèdègbé, Assogba et autres, on comprend mal le cas de Djogbénou pourtant un brillant juriste ; à moins que le vedettariat ne soit entrain de pousser ce dernier à sa perte s’il n’y prend garde. On se souvient de sa position à tout le moins curieuse dans les affaires Amani Tidjani, du nom de ce braqueur international qu’il a défendu et tout récemment l’affaire Dangnivo pour laquelle on se demande encore si sa position était vraiment celle de l’avocat qui doit être à la recherche de la vérité pour son client ou d’un militant de l’Union fait la Nation dont le but unique est de faire obstruction à la manifestation de la vérité afin que se poursuive la paralysie de l’administration publique par les syndicats sous le prétexte fallacieux de cette disparition, au profit d’une certaine force politique. (Nous y reviendrons). Ainsi se pose donc le débat sur la collusion évidente entre FORS Elections, ses membres et l’Union fait la Nation !

Juste quelques morceaux !
1-    Processus de réalisation de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI)
Ils ont certainement le mérite d’avoir conçu et mis en œuvre un lobby auquel nous devons tous peut-être le vote de la loi relative à la LEPI dont l’adoption par l’Assemblée Nationale est intervenue après moult tergiversations.
Mais quelle ne fut la surprise générale à l’issue des travaux du groupe de travail mis en place conformément aux conclusions des diverses concertations présidées par le Président de la République et en présence des différents protagonistes notamment les forces politiques qu’on nous a relayées abondamment sur les médias! Cette société civile partisane avait subitement demandé l’arrêt du processus d’établissement de la LEPI en pérorant en chœur avec l’opposition. Ce fut un premier indice de collusion évidente entre la société civile de Djogbénou et l’opposition de Houngbédji, Amoussou, Sêhouéto, Soglo et consort. Alors que la Commission Politique de Supervision (CPS-LEPI) s’évertuait à la mise en œuvre des recommandations dudit groupe de travail présidé d’ailleurs par Joël Atayi Guèdègbé, membre influent de la Société Civile, cette même Société Civile esquive les efforts de correction engagés pour demander subitement de mèche avec l’opposition le ralentissement dans les initiatives prises initialement pour accompagner l’établissement de la LEPI. Joël Atayi Guèdègbé n’est plus venu sur les médias pour nous rendre compte du  niveau de prise en compte des recommandations formulées par son groupe. A la fin du processus, la société civile de Djogbénou, Amègbédji et suite revient à la charge et initie même un pseudo recensement de présumés oubliés de la LEPI, sans jamais chercher à concilier les positions des uns et des autres, en donnant ainsi force à la logique de l’opposition de Houngbédji, Amoussou et consort de rejeter  la liste confectionnée : un deuxième niveau de collusion grave entre ces deux groupes.

2-    Du scrutin du 13 mars 2011
Heureusement que ce scrutin a existé. Puisqu’il est le tourbillon qui nous a révélé toute la supercherie. Eh oui ! Il y avait bel et bien eu compromission entre les membres de la désormais avilie Société Civile et les ténors du regroupement politique de l’opposition, l’Union fait la Nation (UN). Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement lorsque bien des membres de cette société civile notamment Urbain Amègbédji, Orden Alladatin… ne réussissent plus à cacher leur obligation de s’aligner aux ordres et consignes de leurs ex-compagnons ou mentors que sont Lazare Maurice Sèhouéto, Eric Houndété et autres, eux aussi rejoignant leur maître Bruno Amoussou dont ils ont été les mouchards à l’Université nationale du Bénin (UNB) d’alors dénonçant parfois sans scrupules leurs camarades étudiants pour leurs intérêts personnels. Cet aspect est le troisième niveau de collusion, celui-ci congénital.
Ainsi et sans aucune surprise, nous avons assisté à un abandon du combat citoyen au profit d’une éhontée lutte pour l’avènement au pouvoir d’une coalition politique dont la Société civile était devenue le porte-voix, on l’imagine bien moyennant des espèces trébuchantes (15 ou 25 millions à la tête du client selon certaines indiscrétions de leurs bailleurs de l’opposition) et sous la promesse de postes de nomination.
Nous n’en voudrions pour preuves qu’entre autres la difficulté qu’a  eue la bande à Djogbénou  à rendre publics les chiffres dont ils étaient déjà dépositaires depuis le lendemain du scrutin du 13 mars 2011 et qui selon leurs propres confidences indiquaient déjà la surprenante victoire du candidat Boni YAYI au premier tour. Ces chiffres, à en croire des informations obtenues de l’intérieur de la bande, accordaient déjà 50% des suffrages exprimés au candidat Boni YAYI au bout d’une compilation partielle de données. Alors qu’ils n’ont pas cessé de nous abreuver de conférences de presse depuis le scrutin comme à leur accoutumée, ils étaient désormais devenus muets sur l’annonce des chiffres alors qu’ils nous l’avaient promis et avaient même sollicité nos souscriptions sur un compte bancaire qu’ils avaient ouvert à cet effet à la Diamond Bank, en se proposant de nous offrir « la primeur de l’information relative aux résultats dès le lendemain du vote ». Ces indiscrétions sont désormais confirmées par eux-mêmes puisqu’ils ont finalement publié ces chiffres le vendredi 25 mars 2011 dans l’après-midi et ceci seulement sur internet via le portail www.fors-elections.org, donc en catimini, le compromis entre l’opposition et eux les obligeant ! Nous en sommes donc au quatrième niveau de collusion !
Sinon comment comprendre un tel silence sur les chiffres pourtant disponibles à leur niveau après toutes les menaces faites notamment par Urbain Amègbédji en sa qualité de président de la Commission Electorale Citoyenne Autonome (CECA) sur différents médias notamment Canal3 et Capp Fm quelques jours avant le scrutin au point de s’insurger contre les plus hautes autorités de notre pays dont il a dit « qu’ils avancent comme des porcs » dans le processus électoral et que « leur entêtement va les emporter » puis les mettant en garde contre leurs intensions présumées de frauder. Et pour ce faire, la parade toute trouvée était le décompte parallèle des voix et leur publication immédiate. Un projet financé solidairement par l’opposition et naïvement par l’USAID et d’honnêtes citoyens de l’intérieur comme de l’extérieur. Et comment un membre de la société civile, gardienne du temple, peut-il se permettre des propos aussi haineux et va-t-en-guerre alors même que sa mission devrait concourir à calmer les passions ? Ses propos de nature à aiguiser les ressentiments des uns envers les autres sont ceux d’un militant engagé pour un parti politique et non d’un représentant de la société civile. Ceci révèle le cinquième niveau de collusion douteuse.
Curieusement, ils ont tenu trois (03) conférences de presse sans pouvoir rendre publics les résultats à leur portée. Et clash à la conférence de presse du lundi 21 mars 2011 en l’absence de leur leader principal, Joseph Djogbénou, retranché à Paris d’où il envoya un mail à certains de leurs commanditaires les assurant sans doute, « Chers amis, Je n'ai pas eu le temps de répondre à l'intelligente et fertile discussion entretenue dans ce forum. Vous êtes nombreux à contribuer à la mise en place du système établi par FORS ELECTION et je voudrais vous dire notre profonde reconnaissance. Sans ce soutien, la présence minimum que nous avons assurée n'aurait même pas lieu. Mes collègues sont en train de tenir, au moment où je vous écris ces mots, une conférence de presse à Cotonou, pour rendre publics les résultats de nos observations. Je viens d'arriver en France, pour un court séjour professionnel ». Et dans une mauvaise foi sans pareille, il poursuit plus loin « aucun président n’a été élu au premier tour » alors même que leurs propres chiffres en démontraient le contraire. Pire, plusieurs passages du texte publié par Djogbénou sur le net sont en flagrante contradiction avec les propos avancés par ses collègues au cours de la conférence qu’il y évoquait. Une telle malhonnêteté intellectuelle consacre le sixième niveau de collusion justifiée par la promesse sans doute faite par FORS Elections à l’Union fait la Nation de ne faire aucune annonce qui serait de nature à conforter Boni Yayi en cette période. On verra d’ailleurs comment mal en a pris à un membre du groupe qui a « osé » se démarquer par un discours de promotion de la paix. En effet à la conférence de presse sus évoquée, ce membre du groupe découvre enfin le pot aux roses et décide sur place paraît-il de l’organisation le lendemain d’une conférence de presse au titre de son organisation de base. Au siège donc de l’Ong Alcrer le mardi 22 mars 2011, le président Martin Assogba, qui a réalisé seulement la veille, l’engagement militant de ses coéquipiers aux côtés de l’Union fait la Nation et de son candidat unique, Me Adrien Houngbédji, met les pieds dans les plats et dénonce le comportement antidémocratique de celui-ci et l’invite à entreprendre plutôt de saisir la juridiction compétente de ses accusations présumées de fraudes en ayant soins d’y rapporter les preuves suffisantes. « Nous ne voulons pas des accusations fantaisistes », a-t-il prévenu.
Oh ! Il ne manquait que cela pour valoir au tonitruant Martin Assogba d’être livré en pâture à ses collègues et aux journaux aux ordres de l’opposition (et vous pouvez relire les journaux de la période pour vous en convaincre) avec des titres tels que « pour qui roule Martin Assogba ? ».
Heureusement, que nous savons déjà, nous autres, celui pour qui roulait FORS Elections, sinon, la même question devrait leur être posée. Surtout que ces derniers (en l’occurrence Joel Atayi Guêdègbé, Urbain Amégbédji et Orden Alladatin) ne se gênaient même pas de se rendre en réunion chez les ténors de l’opposition à leur siège à Vidolé à Kouhounou en plein jour et Huguette Akplogan Dossa au cabinet de maître Adrien Houngbédji. Si le ridicule pouvait tuer, dirions-nous tout simplement ! Encore heureux que certaines voix se soient élevées au sein de la société civile pendant cette période pour appeler à l’apaisement des esprits et dénoncer la caporalisation partisane par FORS Elections du débat citoyen. Il s’agit entre autres de mesdames Aurélie Bada Déguédénon et Georgette Akuesson et leurs groupes.

3-    Tous engagés pour le départ d’un homme !
Tous contre un. Oui, ils étaient tous, acteurs politiques reconnus de l’opposition, acteurs de la Société civile (la bande à Djogbénou), centrales syndicales notamment les principaux responsables (Gaston Azoua, Pascal Todjinou, Dieudonné Lokossou, Georges K. Glèlè, Laurent Mètognon, Paul Essè Iko) à l’exception de l’Unstb, engagés contre l’unique et seul peuple béninois. Elu  en effet par ce brave peuple en représailles à la gouvernance de la classe politique d’alors, Boni Yayi est devenu la bête à abattre avant, pendant ou immédiatement après l’élection présidentielle de mars 2011. Ainsi la formule d’une alliance politique par ailleurs régionaliste a été trouvée puis élargie à la société civile et aux organisations syndicales à travers une approche du « Sô tchâ ! dou tchâ ! ». Donc moyennant de l’espèce sonnante et trébuchante. Selon des sources, le coût de ralliement varierait de 15 à 25 millions de francs CFA pour les membres de la société civile et de 25 à 50 millions de francs CFA pour les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales. Il est vrai qu’il semble que l’actuel locataire de la Marina ait perdu cette bataille face à l’opposition dans cette guerre de billets de banque. Car en plus de l’achat de ralliement des leaders, les activités de mobilisation telles que les marches de soutien ou de protestation, sit-in et autres sont financées par l’un ou l’autre camp.
Et tout ceci pour ça ! Oui tout ceci pour chasser un homme du pouvoir quelle que soit la forme que cela prendrait. Ils ont tenté d’obtenir sa destitution par l’Assemblée Nationale dans le cadre de ce qu’ils ont appelé et agité, « affaires CEN SAD, ICC Services et consorts, Dangnivo ». Ils ont tenté de mêler la rue et les travailleurs à leur sale besogne, peut-être même que c’est eux qui ont inspiré la Tunisie et l’Egypte. Ils l’ont même victimisé avec la fameuse affaire de Haute Cour de justice, etc. Car si Dieu n’était pas avec le Bénin, la rue, les grèves et autres sit-in bruyants des syndicats auxquels se rendaient régulièrement les éminents membres de la société civile avilie (Joseph Djogbénou, Urbain Amègbédji, Orden Alladatin, Huguette Akplogan Dossa…) l’auraient déjà emporté avant même le terme du mandat constitutionnel que le souverain peuple lui a accordé en 2006. Pour qui connaît aux ordres de qui marchent les syndicats dans leur majorité, on comprend aisément le septième niveau de collusion de FORS Elections avec Union fait la Nation.
Mais ils ont échoué malgré les amalgames très vraisemblables qu’ils ont réussi à distiller dans les dossiers dits « Dangnivo, Icc services et consorts, CEN SAD, LEPI… ». Seulement, le langage de l’espèce sonnante et trébuchante est si fort qu’ils ont maintenu la pression de la haine jusqu’à la veille de l’élection présidentielle du 13 mars où, en dépit du compromis obtenu par le patriarche Emile Derlin Zinsou, corroborée par une déclaration du Général Mathieu Kérékou, la bande à Djogbénou et celle de Gaston Azoua demandaient toujours le report du scrutin. Un peu plus cyniques cette fois-ci, ils ont même envisagé par la voix du professeur agrégé « la démission de l’actuel Président de la République  le 05 avril 2011 à minuit », puisqu’ils étaient conscients que la date du 27 mars 2011 pour laquelle ils demandaient le report de l’élection nous conduirait dans le vide juridique du 06 avril, une autre des stratégies de l’opposition savamment relayée par FORS Elections qui dans les coulisses conseillait aux ténors de l’UN de ne jamais accepter d’aller à l’élection le 13 mars. Comment un juriste de ce niveau peut-il se faire le chantre du vide juridique ? A qui profiterait le crime ? La réponse à cette question nous aide à identifier un inéluctable huitième point de collusion. Encore échec et mat car le vaillant peuple béninois a triomphé de leurs manipulations sordides.


4-    Hum ! Le cas pathétique de Huguette Akplogan Dossa de Social Watch
Elle, vous la connaissez certainement très bien. Si oui, vous devriez être surpris sinon ahuris d’apprendre le rôle complémentaire qu’elle a pris dans le dispositif de la société civile pour le compte du candidat Adrien Houngbédji.
Après avoir longtemps fait des appels de pieds au Président de la République et arpenté les salles d’audience de ce dernier, en plus donc de s’illustrer par sa présence bruyante dans les sit-in et autres marches de protestation des organisations syndicales avec des slogans gravissimes du genre « Yayi Boni Hééééélou », en plus de se rendre régulièrement au cabinet de maître Adrien Houngbédji, elle avait pour mission d’assurer une large diffusion via internet des insultes et autres diffamations sorties de l’écurie politique. Ainsi, le 17 mars 2011 dernier seulement, notre chère coordonatrice du réseau Social Watch cumulativement membre du Conseil Economique et Social, transfère à la liste de discussion dudit réseau élargie à d’autres personnalités de notre pays, un mail qui en fait n’est qu’une immondice. Provenant d’un certain Richard Dégbéko, disciple connu de Bruno Amoussou et très actif dans le dispositif de l’Union fait la Nation. C’est ainsi qu’apparaît le neuvième point de collusion flagrante. Ce mail Envoyé le Jeudi 17 mars 2011, 14h 12min55s stipulait : « Objet : YAYI Boni, GNONLONFOUN Joseph, BAKO Arifari Nassirou et consorts voleurs. Après avoir volé et pillé les ressources de la République, après avoir volé les maigres sous de nos pauvres populations, voilà la clique YAYI-GNONLONFOUN-BAKO  et consorts ( KOUKPAKI, ELEGBE, AZANNAI, DE SOUZA Marcel et autres) à l'œuvre pour opérer le plus dangereux vol du siècle. Oui! Ils veulent voler au peuple béninois sa victoire exprimée à travers les urnes. Pour leur barrer la voie, disons tous partout où nous sommes "YAYI Boni voleur-GNONLONFOUN Joseph voleur BAKO Arifari voleur.
Envoie ce message à tous ceux que tu connais et dont tu as les mails. Informons tout le peuple béninois que les voleurs ont pris notre pays en otage. Mobilisons-nous pour libérer le Bénin.
DEGBEKO A. F. Richard
Gestionnaire-Planificateur,
Administrateur en Gestion des Projets et en Développement Local.
Tél: (229) 95407388 / 97499377
Cotonou-Bénin ». Ce mail d’une rare discourtoisie à l’égard d’autorités du pays a atterrit dans le courriel de bien de gens honnêtes grâce à Huguette Akplogan Dossa qui, vous vous en doutez bien en épouse le contenu ainsi que le lui ont d’ailleurs relevé plusieurs de ces correspondants très remontés. Au nombre de ces honnêtes citoyens, une assistante sociale, diplômée en santé publique lui a répondu ceci « Chère coordonnatrice, je pense sincèrement qu'il n'est pas de notre ressort de relayer des écrits comme celui-ci. Ne participons pas à inciter une révolte populaire. On sait quand ça commence mais on ne sait pas quand ça fini. Du moins c'est ce que je pense. Merci pour la compréhension ». Plus indigné encore que celle-ci, un sociologue-anthropologue répond à notre chère coordonatrice dont la basse besogne a été révélée par elle-même, « Madame la coordonnatrice, de plus en plus, j’ai du mal à reconnaître certains responsables de la société civile dans leurs rôles, tant ils s’écartent, dans  leurs actes, leurs comportements et leurs prises de positions publiques, de la neutralité à laquelle leur position les appelle. C’est le même exercice que je fais en ce moment à votre sujet après avoir lu le message ci-dessous, que vous avez renvoyé aux membres du groupe de discussion de SW Bénin et à d’autres personnes. Certes, le message n’est pas de vous, mais en le renvoyant comme vous l’avez fait, vous prenez position par rapport à des accusations d’une partie contre une autre, des accusions graves dont le fondement n’est pas établi… ». Un autre encore et pas des moindres dans le dispositif de Social Watch rétablit ici dans sa réponse à celle à qui il aurait pu succéder si celle-ci s’était approprié les règles élémentaires de gouvernance dans une association, « Chers Membres du réseau je voudrais attirer notre attention sur cette période très sensible durant laquelle notre action citoyenne doit plutôt contribuer à relayer tout ce qui est de l'ordre de l'apaisement, de la recherche de la cohésion et des comportements pacifiques. Je nous invite à la retenue et à la modération pour ce qui concerne les informations incendiaires mais à la fermeté pour la défense des droits de citoyens. La société civile doit absolument observer une neutralité pour contribuer à la préservation du climat de paix dans notre pays. Il y va de notre crédibilité.
Merci à tous pour la compréhension ». Huguette Akplogan est coutumière de ce genre d’actes. Véritable pyromane sur le net pour le compte de l’Union fait la Nation, pendant la campagne électorale, elle s’était déjà maladroitement permise de relayer sur son même forum de discussion un tract diffamatoire et dénigrant sur la seule femme candidate maître Marie-Elise Gbêdo dont la témérité devrait à tout le moins être saluée, à moins qu’il ne s’agissait dans son cas que d’une simple jalousie féminine. Encore que cette candidate est également une militante de la société civile à travers l’Association des Femmes Juristes du Bénin (AFJB) qu’elle préside et qui a fait ses preuves dans l’assistance aux femmes victimes de violences. Ledit tract baptisé « lettre ouverte à Marie Elise Christiana Gbêdo » reprochait entre autres à cette dernière de ne pas battre le pavé avec les uns dans leurs litanies anti LEPI anti Election. Ceci expliquerait son lynchage sur le net par dame Akplogan qui n’est elle ni un modèle en matière de démocratie (elle perçoit d’un très mauvais œil l’alternance statutaire à la tête des associations qu’elle dirige), de gouvernance financière (renseignez-vous auprès des membres de son association, ils vous confesseront ses pratiques peu orthodoxes de détournement des appuis des partenaires à des fins personnelles) encore moins de conviction républicaine (la sienne est partisane).

Jugez-en vous-mêmes chers compatriotes et convenez avec nous qu’ils ont tous récolté la honte grâce au BRAVE ET VAILLANT PEUPLE BENINOIS. Chaque citoyen a le droit de faire ses  choix politiques, mais de grâce, amis de la société civile choisissez vos partis politiques et militez pour eux à visages découverts plutôt que cette supercherie odieuse dans laquelle vous engagez toute une Nation !
Ceci est la première contribution d’un citoyen émanant d’une série dont le but est de favoriser la clarification des rôles dans le paysage public béninois.
Denis Mèdé
Historien Sociologue
mededenis@gmail.com

Tag(s) : #Société
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