Adieu, 2010 !

Par Bienvenu AGBOLAN-AFOUTOU

Ecrivain

L’année 2010 s’en est allée. Elle fut celle du cinquantenaire de l’accession d’une multitude d’Etats africains à l’indépendance. Elle a connu des bouleversements qui laissent interrogatifs les Africains quant à leur avenir : il s’agit des tentatives de pérennisation des régimes césariens. La défunte 2010 a transmis à son successeur la majorité des crises qu’elle a charriées. Nous aimerions les conjurer par la présente chronique qui fera office de bouc émissaire.

Nous menons, pour commencer, notre bouc au Niger où l’armée est intervenue, encore une fois, dans la vie politique. Cette intrusion est intervenue pour cause de non-respect des règles démocratiques. Que ces dernières sous-tendent toujours les actes de nos dirigeants pour que plus jamais le bruit des bottes ne résonne dans nos rues.

Prenons par la Côte d’Ivoire où le Chef de l’Etat sortant, Laurent Gbagbo, est mis au ban de la communauté africaine et…..internationale pour son refus d’admettre son échec à l’élection présidentielle. L’unanimité des Etats africains sur cette question efface, le temps d’une crise, le souvenir  des dissensions passées sur des affaires similaires. Il est souhaitable que cette entente dure.

Au  Bénin, 2010 a connu moult tiraillements entre hommes politiques d’une part et, entre syndicats et gouvernement de l’autre. Ce sont les citoyens qui ont trinqué.

A l’avenir, les intérêts particuliers qui sont d’une légitimité incontestable, devront s’éclipser un tout petit peu face à ceux de la multitude. Nous y gagnerons tous.

Adieu, 2010 ! Pars avec les maux qui nous rongent !

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